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Faut-il atteindre la souffrance extrême pour pouvoir aborder la résilience ?

  • Photo du rédacteur: Baliforniia
    Baliforniia
  • 13 mars
  • 8 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 mars





Hello cher(s) lecteurs ! C'est un plaisir de vous partager un nouvel article qui donne sens à beaucoup de ce que je peux avoir dans la tête ces derniers temps... J'espère que vous vous reconnaîtrez quelque peu dans mes écrits.


Alors commençons par le commencement comme on dit !


Depuis un peu trop longtemps maintenant, je vis une période émotionnelle très changeante, mais plutôt négative à vrai dire. Je ne me sens plus réellement connectée à mon "moi" profond et à mon estime personnelle. Je ne me sens pas vraiment bien dans mon coeur et ma tête.



Et aujourd'hui, j'ai envie d'aborder un sujet qui me traverse l'esprit depuis quelques temps : Dois-je absolument passer par la souffrance pour lâcher prise ensuite ? Dont le titre de cet article "faut-il atteindre la souffrance extrême pour pouvoir aborder la résilience ?



En d'autres termes, est-ce que la souffrance dans son plus dur retranchement permet d'accéder à une libération émotionnelle à un certain moment ? C'est une question que j'aimerai que vous vous posiez, mais à laquelle je vais tenter de répondre avec mes expériences et compétences.




  • D'abord, on parle de quelle souffrance ? Toutes ! Il n'y en a pas une plus qu'une autre, car la souffrance est différente pour tous, et mesurable à n'importe quelle échelle. Chacun vit sa souffrance à son niveau. Elle peut être physique, mentale, psychique, visible ou non. C'est pour cela que j'insiste à dire qu'il ne faut pas juger les gens car vous ne savez jamais ce qu'ils traversent et affrontent dans leur vie, et ô combien ils font de leur mieux pour se battre contre eux-même pour se délivrer de leur mal.



Tout le monde sur cette planète souffre, car la vie elle-même est une souffrance. (Oui, je sais, c'est pas forcément ce que vous voulez entendre et peut-être même que vous ne serez pas d'accord mais pourtant c'est la réalité.) Et ce n'est pas moi qui le dit : on peut retrouver beaucoup de citations, d'écrits qui en parlent (sûrement mieux que moi !) Comme l'auteur fare Don Miguel Ruiz ( Les 4 Accords Toltèques ) le dit : ﹛... les humains résistent à la vie. Etre vivant est leur plus grande peur. Ce n'est pas la mort, mais le risque d'être vivant et d'exprimer qui l'on est vraiment qui suscite la peur la plus importante. Etre simplement soi-même, voilà ce que l'on redoute le plus. Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d'autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux. (...) on élabore une image de ce qu'est la perfection afin d'essayer d'être toujours comme il faut. On crée une image de ce que l'on devrait être pour être accepté par tout le monde. En particulier, nous nous efforçons de plaire à ceux qui nous aiment (...). En essayant d'être comme il faut à leurs yeux, on construit cette image de perfection à laquelle il est impossible de se conformer. Nous ne serons donc jamais parfaits (...) N'étant pas parfait, nous nous rejetons. (...) Nous sommes incapables de nous pardonner de ne pas être tels que nous le souhaitons, ou plutôt tels que nous croyons devoir être. Nous ne nous pardonnons pas de n'être pas parfaits...



Ou encore "Il vous reste beaucoup à apprendre, la vie est une bataille, bataille et souffrance, vous verrez vous apprendrez." Peter Stegman dans le Film Class 1984.



Pour autant, nous pouvons faire en sorte de réduire cette douleur ou en tous cas, de mieux cohabiter avec afin de souffrir le moins possible.


Souvent lors de l'enfance, il n'est pas encore possible de se rendre compte de ce qu'est réellement la souffrance car on se construit, mais plus on grandit plus nos expériences nous apprennent ce qu'est la douleur interne. Mais jamais comment l'extérioriser. Et ça je dois dire que c'est vraiment ce qui nous manque cruellement dans notre éducation et notre formatage au stade adulte. N'y voyez rien de personnel à reprocher à vos parents, car même eux n'ont pas appris à s'en délester, ils ont simplement vécus avec, et on fait avec leur bagages émotionnels.


  • Alors, comment peut-on réduire notre souffrance ? Il est difficile de répondre concrètement à cette question puisque comme dit précédemment " la souffrance est propre à chacun" donc par conséquent la douleur, aussi. Mais vous pouvez vous aider avec quelques techniques et outils. Cela vous semblera un peu bateau mais dans un 1er temps : en l'exprimant simplement. Identifier sa souffrance et "mettre des mots sur vos maux" ( ouai j'adore cette expression😜​) peut vous aidez à la conscientiser. Puis, au rythme possible pour chacun d'entre nous, il faudra la ressentir pleinement, la laisser nous traverser, et l'accueillir. Un conseil aussi personnel : écrivez pour évacuer ! Cela m'a beaucoup aidée dans beaucoup de périodes sombres de ma vie, et d'ailleurs ce blog est une excellente thérapie pour moi et pour alléger mes pensées, c'était mon but principal quand je l'ai débuté. Vous pouvez vous aider de carnets d'introspection sous formes de questions profondes auxquelles seulement vous avez accès, car c'est votre moment intime rien qu'à vous et personne d'autre n'est censé le lire. Vous pouvez également écouter de la musique, car cela réduit énormément le stress et le ressentit négatif surtout les fréquences en Hertz et en voici quelques unes:


  • 174hz Réduction de la Douleur. ...

  • 285hz Regénération du corps physique. ...

  • 396hz Libération des blocages inconscients. ...

  • 417hz Transmutation et changement majeur. ...

  • 528hz Profonde paix intérieure. ...

    Source : Amazon Music 👈🏻


Et la meilleure selon moi, la 432 Hertz, qui est à mon sens, la plus apaisante car elle résonne vraiment sur la réduction du stress, rythme cardiaque, le mental et l'harmonie profonde. Certains disent que c'est la fréquence qui se rapprocherait le plus de celle de la Terre.


Faites vous aussi des petites programmations de journée qui vous font du bien ( si vous en avez l'occasion) des activités réconfortantes vous aiderons à redonner du baume à votre coeur et votre corps !


Parlez avec vos proches, sortez, aérez-vous l'esprit, cela est toujours bénéfique pour ne pas rester dans un environnement qui encourage la monotonie, ou le négatif. Et vous avez bien entendu mille autres façons de vous changer les idées quand vous n'allez pas bien, d'ailleurs les activités créatives sont très recommandées !


Et bien sûr, si vous en avez les moyens financiers, consultez un professionnel de santé mentale : psychologue, sophrologue, hypnotiseur etc...ces personnes sont là pour vous aider.




Et si je n'en sortais jamais de cette souffrance? Comme dit précédemment, on en sort jamais totalement, parce qu'on doit apprendre à vivre avec. Et le plus tôt est le mieux pour vous évitez de grandes traversées du désert. Et il existe aussi des personnes qui ont tellement souffert, qu'elles ont décidées d'adopter la résilience d'elles-mêmes automatiquement, de l'accepter et d'avoir la force de continuer de vivre malgré tout ! Et oui, c'est une vraie force, une rage de vivre plus que tout, et c'est honorable !



Est-ce que je suis d'accord avec le fait qu'il faut toucher le fond pour pouvoir relever la tête ? Je dirais que cela dépend de chaque situation, mais qu'en majeure partie dans mon expérience personnelle, il m'a fallut traversé de vraies mauvaises périodes émotionnelles pour mieux appréhender la suite et apprendre à accepter ce que je ne contrôlait pas. Je vous invite quand même à si vous êtes en capacité de le faire, de ne pas vous laissez happer par la désespérance d'une situation, avant qu'elle ne vous dévore de l'intérieur, car votre guérison sera beaucoup plus longue. J'ai repéré un trait assez "toxique" chez moi dans ce genre de situation : j'arrive mieux à passer à l'action dans la désespérance, comme si celle-ci boostait mon mental en lui faisant comprendre qu'il était en sursis, en danger, en insécurité, ce qui favorise l'accélération des méthodes mises en place pour se sortir plus rapidement de ce schéma négatif. Alors ce n'est pas forcément bon d'attendre le dernier moment de disgrâce juste avant de tomber de la falaise, pour pouvoir agir, mais bizarrement je suis plus efficace & productive ainsi. Même moi comme vous pouvez le constater, parfois je n'y arrive pas ou je ne sais pas comment faire. Je ne parviens pas à me sauver. Et j'ai dû aussi difficilement, l'accepter. De manière générale, lorsque la problématique me semble simple, je m'en occupe tout de suite pour ne plus être embêter avec, du style : la vaisselle, les amandes à payer, le ménage à faire etc, mais pour les choses que je considère plus lourdes de conséquences mentalement, je prends toujours mon temps, comme : une recherche d'emploi, fignoler quelques travaux dans l'habitat, prendre soin de ma santé (physique) ou émotionnelle, le repos ou le sommeil, arrêter les écrans à partir d'une certaine heure etc...et aujourd'hui je ne sais pas encore pourquoi j'agis sur certaines choses et pas d'autres. Mais je m'interroge, je potasse. Donc moi non plus je ne suis parfois, pas le meilleur exemple de mes arguments 🙄​...


Je pense que les humains ont une tendance mélancolique/dépressive innée en eux, et qu'elle s'active justement de par le fait que la vie met sur leur chemin des épreuves de souffrance pour les inviter au changement, ou a comprendre une situation, et si tout leur paraît insurmontable, c'est là où cette tendance vient les frapper de plein fouet et qu'ils peinent à agir concrètement.

On le sait tous, parfois c'est dur d'accepter la réalité d'une situation qui nous touche en plein coeur. Mais notre corps peut aussi être un excellent outil pour nous faire un signe d'alerte quand il y a un dysfonctionnement à l'intérieur de nous. Alors écoutons nos corps, car ils nous informent bien avant nous soyons réellement dépassés et dépourvus par la situation qui nous dérange.




Il est tout à fait possible que d'une grande souffrance puisse naître le meilleur par la suite, après c'est à nous de savoir en tirer profit. Je reste persuadée que nous savons comment faire, nous avons tout à l'intérieur de nous, toutes les capacités nécessaires pour nous élever, nous protéger, nous faire avancer sur la bonne voie, il suffit juste de nous écouter, et la réponse viendra.




Pour conclure : je dirais, qu'il existe 2 réponses possibles à la question que propose cet article : Oui & Non. Encore une fois tout dépend de la force mentale de chacun. Certains ne se laisseront jamais tomber dans les abysses du mal-être et feront de leur mieux pour remonter la pente, et c'est tout à fait admirable d'ailleurs ; ceux qui savent se prendre en main sans attendre, sont inspirants. Mais ceux qui se laissent plonger sans savoir se rattraper en plein vol avant de toucher le fond, eux aussi font de leur mieux, sachez-le. Tout le monde n'a pas la même capacité à s'écouter et à prendre soin de soi pour savoir ce qui est bon à mettre en place et surtout quand ! Ne jugez pas ceux qui vous paraissent faibles dans cet exercice, car à leur place, vous n'auriez peut-être pas fait mieux. Les ressources personnelles sont différentes pour chacun d'entre nous, car elles résonnent souvent avec notre passé. Ce qui donc, pour beaucoup, peut les freiner dans leur avancée sur le chemin de la vie.


N'oubliez jamais, que vous devez faire les choses à votre rythme, pour vous, et uniquement vous. C'est vous qui allez passer tout le reste de votre vie avec vous-même, dans votre corps, votre esprit. C'est à vous de faire vos choix. Personne n'a à vous influencer sur telle ou telle façon de faire en vous disant "Moi à ta place, j'aurais fait comme ça..." Ce que ça peut être agaçant au possible...Puis généralement on s'aperçoit très vite, qu'ils ne font pas mieux que nous ! Si pour vous c'est ok de faire vite et s'occuper de soi avant que nos pensées s'occupent de nous, alors c'est parfait et si ce n'est pas ok de faire rapidement et de laisser du temps au temps pour se remettre d'une situation difficile, et bien c'est parfait aussi. Vous seul, savez ce qui est bon pour vous, et comment gérer la situation, même si parfois, on ne voit pas de suite la solution. Le niveau de dépassement d'une situation peut parfois vous laisser l'occasion de vivre vos émotions pleinement. Et ça, c'est déjà très positif !




Prenez soin de vos coeurs, votre santé mentale.

Lilou.♥








 
 
 

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